La gestion différenciée étendue à l'ensemble des espaces verts gérés par le San à Lieusaint / Seine-et-Marne

Lieusaint (Seine-et-Marne).

Après une année test dans deux parcs d'activités économiques, le San de Sénart adopte la gestion différenciée pour l'ensemble de ses espaces verts, une nouvelle étape dans la gestion durable du territoire.




2012 : le San de Sénart étend la démarche initiée en 2011
- La gestion différenciée sera dès ce printemps appliquée à tous les espaces verts dont l'entretien incombe au San : dans les parcs d'activités économiques ainsi que pour les espaces verts des parcs de stationnement des gares routières de Cesson, Moissy-Cramayel et Savigny-le-Temple et en bordure des liaisons douces.

- Afin de conserver à chaque espace vert sa vocation esthétique, trois traitements différents seront mis en oeuvre : de 6 à 8 tontes par an près des entreprises et des axes très fréquentés, 3 fauchages par an pour les grands espaces moins fréquentés et une fauche tardive sur les merlons et en lisière de forêt.

2011 : une année test à Sénart
- En 2011, la gestion différenciée des espaces verts a été expérimentée par le San de Sénart dans deux parcs d'activités économiques, le parc du Château d'eau à Moissy-Cramayel et le parc Jean Monnet à Vert-Saint-Denis.
- La limitation du nombre de tontes et la suppression des produits phytosanitaires ont ainsi permis de réduire l'impact carbone de la collectivité. La réduction des arrosages et le principe « zéro phytosanitaire » participent à la protection de la nappe phréatique du Champigny.
- Les entreprises installées dans ces parcs, sensibilisées à la démarche, ont bien accepté l'évolution du paysage végétal induit par ce mode d'entretien.

Rappel du principe
- L'objectif de la gestion différenciée est de limiter les interventions humaines, la consommation d'eau et l'usage de produits phytosanitaires pour préserver et enrichir la biodiversité.
- Cela suppose de restreindre les besoins en eau par le choix de plantes indigènes et le paillage, de limiter les pollutions par la suppression des engrais, de réduire l'impact carbone en réduisant les interventions motorisées et de former les équipes à une gestion adaptée à la végétation et aux aléas climatiques.

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